OK
Accueil > Marchés > Cotation SES Sa > Actus SES Sa

SES : CROISSANCE DU CHIFFRE D’AFFAIRES ET DE L’EBITDA RECURRENTS DE 2,8 % RESPECTIVEMENT 3,1 %


Actualité publiée le 17/02/12 08:00

SES S.A., opérateur mondial de satellites (Paris:SESG) (LuxX:SESG), publie ses résultats financiers pour l’exercice clos le 31 décembre 2011.

  • Chiffres d’affaires de 1 733,1 millions d’euros (-0,1%)
    • Chiffre d’affaires récurrent1 en augmentation de 2,8 % à 1 735,0 millions d’euros
  • EBITDA de 1 274,6 millions d’euros (-1,7%)
    • EBITDA récurrent en hausse de 3,1 % à 1 294,5 millions d’euros
    • Marge d’EBITDA récurrente de 74,6 %
  • Résultat opérationnel en progression de 1,4 % à 808,2 millions d’euros
  • Résultat net part du groupe en hausse de 26,8 % à 617,7 millions d’euros
  • Bénéfice par action A : 1,56 euro (2010 : 1,24 euro)
  • Proposition de dividende : 0,88 euro par action de catégorie A
  • Carnet de commande en hausse de 6,1 % à 7 milliards d’euros, grâce à des renouvellements et nouveaux contrats de 2 milliards d’euros signés pendant l’année
  • Ratio d’endettement net sur EBITDA de 3,12x.

Romain Bausch, President et CEO de SES, a commenté les résultats en ces termes :

“Les résultats de SES en 2011 témoignent de la résilience fondamentale de nos activités opérationnelles. Le chiffre d’affaires de l’exercice est conforme à l’objectif, malgré les retards de lancement subis. Le résultat net part du groupe croît de 26,8 % sur l’année. SES a réussi le lancement de quatre satellites au cours d’un second semestre particulièrement chargé. Le satellite QuetzSat-1, dont les capacités ont été entièrement louées à EchoStar, est entré en service en novembre, tandis que les trois autres satellites fournissent essentiellement des capacités de remplacement.

“La réorganisation de SES, lancée en 2011, commence à porter ses fruits, avec notamment un centrage sur les marchés-clés. Sept nouveaux satellites sont en cours de construction et devraient être lancés avant la fin de 2014. Les nouvelles capacités desserviront, pour l’essentiel, les clients des marchés émergents. La qualité des positions orbitales et les zones de couverture de SES sont à la base de la croissance future.

1 Le chiffre d’affaires et l’EBITDA « récurrents » font apparaître l’évolution sous-jacente du chiffre d’affaires et de l’EBITDA, retraitée des effets de change, des éléments exceptionnels, des variations de périmètre et de la contribution des activités encore en phase de démarrage.

“2012 marque une étape importante dans le processus de transformation de SES qui est en cours. Nous sommes en train de renforcer notre présence dans les marchés émergents, tout en conservant de solides positions sur les marchés européens et nord-américains plus matures. En 2012, l’arrêt de la télévision analogique en Allemagne aura un impact exceptionnel sur l’activité. Retraité de cet impact, le taux moyen de variation annuelle (TMVA) sous-jacent du chiffre d’affaires sur 3 ans (2012-2014) s’établit, selon nos prévisions, aux environs de 7,5 %. En données récurrentes, ce taux devrait se situer aux environs de 4,5 %, un chiffre qui reflète les retards de lancement et l’état de santé de certains satellites. Nous envisageons l’avenir avec confiance.”

SES a poursuivi avec succès le développement de ses activités opérationnelles pendant l’année. Le chiffre d’affaires et l’EBITDA récurrents ont augmenté de 2,8 %, respectivement de 3,1 %. Le chiffre d’affaires publié est resté inchangé pour l’essentiel, tandis que l’EBITDA publié a diminué légèrement, en raison de l’évolution défavorable du taux de change de l’USD face à l’euro (le taux de conversion moyen en 2011 était de 1,4035 contre 1,3294 en 2010). L’EBITDA publié reflète également l’impact des charges exceptionnelles de réorganisation de 14,8 millions d’euros.

L’évolution du chiffre d’affaires récurrent de SES était conforme aux anticipations en 2011, malgré l’impact des retards de lancement de QuetzSat-1 et de SES-4, ainsi que des défaillances des circuits des panneaux solaires sur certains satellites du type Lockheed Martin A2100. Retraitée de ces éléments, la croissance du chiffre d’affaires et de l’EBITDA aurait été de 3,3 % respectivement de 3,8 %.

La priorité accordée à la maîtrise des coûts a contribué à la hausse de l’EBITDA récurrent et a permis de dégager une marge d’EBITDA récurrente de 74,6 %. La marge d’EBITDA publiée, intégrant les coûts de réorganisation mentionnés, s’est établie à 73,5 %. Le segment des infrastructures a continué à générer une solide marge d’EBITDA récurrente de 82,3 %.

Le résultat opérationnel publié a progressé de 1,4 % à 808,2 millions d’euros, tandis que le résultat net part du groupe a augmenté de 26,8 % à 617,7 millions d’euros. Cette progression sur l’année est imputable à la hausse du résultat opérationnel, à la réduction des charges financières et de la charge fiscale, ainsi qu’à l’impact défavorable en 2010 de la provision pour « activités abandonnées », soit 36,3 millions d’euros, comptabilisée au titre de ND SatCom.

Les flux de trésorerie nets provenant des activités opérationnelles sont restés soutenus en 2011, et se sont établis à 1 079,9 millions d’euros, soit un ratio de conversion de l’EBITDA de 84,7 %. Les charges d’investissement, à 850,3 millions d’euros, ont reflété le programme intensif de construction de satellites.

Le carnet de commandes du groupe s’est nettement regarni, avec environ 2 milliards d’euros de renouvellements et de nouveaux contrats signés pendant l’année, entraînant une hausse de 6,1 % des commandes totales, de 6,6 milliards d’euros à 7 milliards d’euros.

Le ratio d’endettement net sur EBITDA s’établissait à 3,12 à la fin de l’année.

Le bénéfice par action de catégorie A a augmenté, passant de 1,24 euro en 2010 à 1,56 euro en 2011. Un dividende de 0,88 euro par action de catégorie A sera proposé à l’assemblée générale annuelle des actionnaires qui se tiendra le 5 avril 2012.

Les taux d’utilisation de la flotte satellitaire de SES sont restés élevés en 2011. A la fin de l’année, 1 068 des 1315 répéteurs commercialement disponibles étaient utilisés, correspondant à un taux d’utilisation de 81,2 %. L’augmentation des répéteurs disponibles s’explique par l’addition de 55 répéteurs dans la division ASTRA (23 sur YahSat 1A, 16 sur ASTRA 1F et 16 sur ASTRA 1N) et de 10 autres dans la division Amérique du Nord (+32 répéteurs sur QuetzSat-1, moins dix répéteurs mis à l’arrêt sur AMC-15 et moins 12 répéteurs du satellite AMC-6, dont certaines capacités en bande C ne sont plus commercialisées).

Du point de vue opérationnel, 2011 a été une année de transition, marquée par le lancement, concentré en fin d’année, de capacités satellitaires supplémentaires, la cession d’une participation majoritaire dans la société de services ND SatCom, ainsi qu’une restructuration fonctionnelle des activités de la société visant à renforcer la présence commerciale dans les marchés émergeants auxquels est destiné la majorité des nouvelles capacités mises en orbite.

La campagne intensive des lancements a débuté en avril, avec YahSat 1A. Au troisième trimestre, ASTRA 1N, SES-2 et SES-3, tous des satellites de remplacement, ont été lancés. QuetzSat-1, un satellite dont les capacités ont été entièrement louées à une société du groupe EchoStar, a été mis en orbite à la fin du mois de septembre, deux mois après la date initiale prévue. Les lancements de SES-4 et de SES-5, représentant en tout plus de 90 répéteurs supplémentaires, ont été reportés en 2012.

Face à la vigueur de la demande en Asie, en particulier en Inde pour des capacités pour laréception directe, SES a décidé d’acquérir un nouveau satellite pour compléter la flotte à la position orbitale de 95 degrés Est. Le satellite, SES-8, fournira des capacités supplémentaires et devrait être lancé au premier semestre 2013.

Au second semestre 2011, des nouvelles pannes des circuits des panneaux solaires sur le satellite AMC-15, dont les capacités ont été entièrement louées à DISH Network, ont entraîné la mise hors service d’une partie de la charge utile. Cette diminution de la charge utile implique une réduction des paiements du client de quelque 5 millions d’euros.

Le lancement de SES-2, satellite de remplacement au sein de la flotte nord-américaine, a marqué une nouvelle étape dans nos activités opérationnelles avec l’emport d’une ‘charge utile hébergée’ pour le gouvernement des Etats-Unis (CHIRP “Commercially Hosted Infra-Red Payload” ou Charge utile infrarouge commercialement hébergée). D’autres possibilités de contrats de charge utile hébergée sont en cours de négociation avec les Etats-Unis et d’autres Etats.

Le satellite YahSat 1A a été déclaré opérationnel au début du mois d’octobre 2011. SES détient 35,0 % de YahLive, une société commune créée avec YahSat/Mubadala Corporation (Emirats arabes unis), qui commercialisera les 23 répéteurs en bande Ku sur le satellite. En décembre, YahLive a annoncé la signature d’un contrat à long terme avec le groupe MBC de Dubaï, un important diffuseur de télévision dans la région, pour des transmissions en haute définition. Peu après, un autre contrat était signé avec le Saudi Sports Bouquet, portant sur la diffusion de six chaînes HD de la Ligue saoudienne de football, destinées à un public situé en Europe.

Europe

Le système de satellites ASTRA a poursuivi sur sa lancée dans le domaine de la diffusion de programmes de télévision pour la réception directe en Europe en étendant sa couverture technique au-delà des 135 millions de foyers européens comptabilisés fin 2010 et en développant sa part de marché comparé à d’autres technologies de distribution. Fin 2011, en Allemagne, 17,5 millions de foyers recevaient leurs programmes TV par satellite, plus que par tous les autres réseaux. Pour la première fois également, le nombre de foyers satellite a dépassé le nombre des foyers câblés dans ce pays. Parmi les 7,5 millions de foyers satellite, 5,9 millions reçoivent des chaînes analogiques par satellite.

Malgré des taux d’utilisation déjà élevés et l’abandon de la diffusion analogique en Allemagne, ASTRA a confirmé sa croissance, grâce à la solidité de la demande sur les marchés européens. La capacité dédiée à la diffusion analogique en Allemagne est passée de 35 à 32 répéteurs au cours de l’année 2011. Trois autres répéteurs ont cessé d’être utilisés pour les transmissions analogiques au 31 décembre 2011. Les 29 répéteurs restants pour les transmissions analogiques par satellite seront mis à l’arrêt à la fin avril 2012.

Sur le marché allemand, la plate-forme technique de programmes encryptés gratuits en haute définition HD+ a bien progressé, dépassant les prévisions. Les téléspectateurs bénéficient d’une période d’essai gratuite de 12 mois, période au-delà de laquelle ils doivent acquitter un abonnement annuel modeste, au titre du service technique, pour continuer à recevoir les 12 chaînes HD actuellement diffusées par le biais de la plate-forme. Fin 2011, le nombre de téléspectateurs était de 2,3 millions, dont 1,9 million bénéficiait encore de la période de gratuité. A la fin de l’année, 0,4 million de téléspectateurs avait décidé de continuer à recevoir le service en souscrivant un abonnement payant, soit un taux de conversion de 63 % par rapport au nombre total de foyers parvenus à la fin de la période de gratuité. Un chiffre qui témoigne du succès de la TVHD en Allemagne.

De nouvelles capacités de diffusion ont été louées dans la région, avec l’apparition de plusieurs nouveaux acteurs en Europe orientale. En Géorgie, MagtiCom a lancé sa plate-forme de télévision pour la réception directe et, en Ukraine, Zeonbud a signé un contrat portant sur la location de capacités pour le déploiement de la télévision numérique terrestre dans ce pays. Une nouvelle plate-forme de télévision pour la réception directe a été introduite en Serbie par Telekom Srbija, qui diffuse dans un premier temps deux chaînes publiques. Towercom a conclu un contrat portant sur un quatrième répéteur à la position 23,5 degrés Est pour la transmission de programmes en définition standard et en haute définition sur son bouquet Skylink qui ne cesse de s’étoffer, desservant des abonnés en République tchèque et en Slovaquie.

KDG, société qui utilisait des capacités satellitaires à 23,5 degrés Est pour la distribution de programmes en direction de ses têtes de réseaux câblés en Allemagne, a largement procédé à la connection de ces réseaux par fibre optique. Les contrats sur les 15 répéteurs utilisés par KDG expirent, conformément au calendrier, au deuxième trimestre 2012, ce dont il est tenu compte dans nos prévisions antérieures et actuelles.

Un partenariat stratégique a été signé avec Gazprom Space Systems. Aux termes de cet accord, le satellite ASTRA 1F a été transféré à la position orbitale 55 degrés Est jusqu’au lancement de Yamal-402 de Gazprom prévu pour la fin de 2012. Gazprom utilisera 16 répéteurs sur ASTRA 1F et SES commercialisera certaines capacités sur Yamal-402 une fois que ce satellite sera entré en service.

ASTRA2Connect a poursuivi le développement de son offre haut débit par satellite, portant les vitesses de téléchargement à 10 Mbit/s. En 2012, les débits devraient atteindre un maximum de 20 Mbit/s, avec la mise en service de nouvelles capacités en bande Ka. Le nombre d’abonnés, aux environs de 80 000, est resté stable pendant toute la période.

Amérique du Nord et Amérique latine

Sur le marché relativement mature d’Amérique du Nord, la demande comme l’utilisation de capacités sont restées pour l’essentiel stables. La croissance est imputable au satellite QuetzSat-1 dont les capacités ont été entièrement louées et qui a été déclaré opérationnel en novembre, ainsi qu’à la charge utile hébergée CHIRP à bord du satellite de remplacement SES-2, lancé en juillet.

SES a continué à améliorer la rentabilité du capital sur l’ensemble de la flotte en Amérique du Nord. Un satellite, AMC-5, n’a plus besoin d’être remplacé, et SES-3 a été temporairement redéployé pour desservir une forte demande en Asie.

SES Government Solutions, qui fournit des services de communications au gouvernement américain, a obtenu l’autorisation FCSA (“Future Commercial Satellite Acquisition”). Cette autorisation simplifie le processus d’appels d’offres lorsque ces derniers sont lancés par l’Etat américain, renforçant ainsi les chances pour SES Government Solutions de remporter de nouveaux marchés.

En Amérique du Sud, le développement se poursuit à un rythme soutenu. TIBA, fournisseur de services de réseaux câblés pour toute la région domicilié en Argentine, a loué des capacités supplémentaires sur le satellite SES-6, devant être lancé en 2013, en vue de satisfaire la hausse de la demande de nouvelles chaînes et de programmes en TVHD. La chaîne de sport ESPN Brazil a loué de nouvelles capacités pour sa distribution régionale en HD. AxeSat, fournisseur régional de services haut débit, a loué deux répéteurs supplémentaires sur AMC-4 à 67 degrés Ouest pour répondre à la demande des entreprises clientes en Amérique latine et dans les Caraïbes.

Afrique

Canal+ Overseas a signé un contrat portant sur le renouvellement de ses capacités à 338 degrés Est afin de desservir les marchés francophones de la réception directe en Afrique et s’est engagé à souscrire des capacités supplémentaires sur le satellite SES-4, qui doit remplacer NSS-7. Le contrat prévoit l’extension du bouquet à de nouvelles chaînes et des programmes en TVHD. Globecast a également renforcé ses capacités, en louant un répéteur sur SES-4 et un autre sur ASTRA 4A, afin de soutenir le lancement de deux nouvelles plates-formes de télévision pour la réception directe pour l’Afrique subsaharienne, preuve de l’importance de la demande dans la région.

En Afrique de l’Est, Wananchi a lancé sa nouvelle offre de programmes en réception directe, Zuku TV, au second semestre de cette année.

Inde et Asie-Pacifique

En février 2011, un contrat a été conclu avec ISRO, l’agence spatiale indienne, portant sur le faisceau entier de douze répéteurs en bande Ku, orienté sur l’Inde, du satellite SES-7, qui permettra à Bharti de desservir le marché indien de la télévision pour la réception directe.

Face à la vigueur de la demande de capacités pour la réception directe en Inde, SES a décidé de commander un nouveau satellite, SES-8, qui sera co-positionné avec NSS-6 sur la position orbitale de 95 degrés Est. Le lancement de SES-8 est prévu pour le premier semestre 2013.

SpeedCast, fournisseur de services satellitaires basé en Asie, a loué des capacités sur trois satellites SES pour soutenir son offre de services maritimes à haut débit dans l’Atlantique et l’Océan indien.

O3b Networks

La société O3b Networks, dont SES détient actuellement 39 % des actions émises, participation qui sera portée aux environs de 45 % en 2013, une fois que les engagements de financement auront été honorés et les apports sous forme de services en nature comptabilisés, a poursuivi sa progression en 2011. L’étape du « critical design review » a été franchie avec succès et O3b respecte l’échéancier pour le lancement de quatre satellites au premier trimestre 2013 et de quatre satellites supplémentaires au second trimestre 2013. En octobre 2011, O3b a obtenu un nouveau financement pour quatre autres satellites. L’accélération de la commande de ces satellites témoigne du dynamisme de la demande sur les marchés cibles d’O3b. O3b peut actuellement compter sur 600 millions d’USD d’engagements de vente pour sa constellation.

Etat de santé des satellites

La flotte SES comprend actuellement onze satellites du type Lockheed Martin A2100, sujets à des défaillances des circuits des panneaux solaires. Les mesures d’atténuation des risques, y compris l’accélération des remplacements, ont permis d’abaisser l’impact potentiel de ces défaillances sur une bonne partie de la flotte. SES exploite deux satellites (AMC-15 et AMC-16), entièrement loués par un client, dont les pannes de circuit ne peuvent être mitigées. La défaillance survenue en 2011 sur le satellite AMC-15 a entraîné l’arrêt de répéteurs et, par conséquent, une réduction du chiffre d’affaires généré par la charge utile de ce satellite. Par ailleurs, 12 répéteurs inutilisés en bande C sur le satellite AMC-6, un modèle A2100, ont été retirés du stock commercialisable, ce qui a permis d’améliorer la puissance disponible pour le reste de la charge utile de ce satellite.

Prochains lancements en 2012

Deux satellites supplémentaires doivent être lancés au cours de l’exercice : SES-5 en milieu d’année à partir de la base de Baïkonour et ASTRA 2F au quatrième trimestre 2012.

Evénements récents

En janvier 2012, le satellite AMC-16 a connu une panne entraînant l’arrêt d’une nouvelle partie de sa charge utile, réduisant davantage le chiffre d’affaires généré par ce satellite. Le satellite SES-4 a été lancé avec succès le 15 février 2012. Initialement prévu à la fin décembre 2011, il avait été reporté suite à deux retards successifs liés à la fusée Proton.

Au mois de février 2012, le satellite AMC-3 a été redéployé à la position orbitale 67 degrés Ouest afin de renforcer la capacité disponible pour les marchés en croissance de l’Amérique Latine.

Egalement au mois de février 2012, un contrat à long terme a été annoncé avec Media Networks Latin America (MNLA) qui vise à étendre ses services de télévision payante à travers l’Amérique Centrale et les Caraïbes. Le contrat couvre plusieurs répéteurs sur le satellite AMC-4 situé sur la position orbitale 67 degrés Ouest.

En 2012, la croissance du chiffre d’affaires de SES sera principalement portée par les investissements du groupe en capacités supplémentaires dans les marchés émergents, par le satellite QuetzSat-1 et la progression continue des services et infrastructures numériques en Europe. Cette croissance sera en affectée de manière significative par l’arrêt de la télévision analogique par satellite en Allemagne, en avril prochain.

En 2012, hors l’impact lié à la fin de l’analogique, le chiffre d’affaires et l’EBITDA sous-jacents s’améliorent d’environ 9 %, preuve de la dynamique de la croissance sous-jacente de l’activité. Les retards récents dans les lancements de satellites et les pannes des circuits des panneaux solaires auront un impact d’environ un point de pourcentage sur la croissance du chiffre d’affaires et de l’EBITDA en 2012. Le chiffre d’affaires et l’EBITDA récurrents devraient augmenter de 2 % et de 1 %, respectivement. La croissance de l’EBITDA devrait connaître un léger décalage par rapport à celle du chiffre d’affaires, en raison d’une plus forte contribution des services en 2012.

Par rapport à nos prévisions antérieures, soit un taux moyen de variation annuelle (TMVA) du chiffre d’affaires et de l’EBITDA sur trois ans (2010-2012) compris entre 4 % et 5 %, les résultats de SES devraient s’inscrire dans le bas de cette fourchette, hormis l’impact des retards de lancement et des pannes des circuits. Compte tenu de ces éléments, le TMVA du chiffre d’affaires sera d’environ 3,5 %.

Dans nos nouvelles perspectives relatives au taux moyen de variation annuelle (TMVA) sur trois ans (2012-2014), nous prévoyons, à périmètre constant, une croissance du chiffre d’affaires d’environ 4,5 % et de l’EBITDA d’environ 4,0 %. Retraité de l’impact lié à la fin de l’analogique, le taux de croissance du chiffre d’affaires et de l’EBITDA s’améliore aux environs de 7,5 %. Cette forte croissance s’explique essentiellement par les marchés émergents, par le nouveau placement sous contrat des capacités auparavant destinées aux transmissions analogiques et par la croissance continue des services. Les développements positifs sont portés par le programme d’investissement de SES et la rationalisation de l’organisation, mise en œuvre en 2011.

Evolution trimestrielle

                     
En millions d’euros   T1

2011

  T2

2011

  T3

2011

  T4

2011

  Exercice

2011

Taux de change moyen du dollar   1,3629   1,4484   1,4388   1,3641   1,4035
                     
Chiffre d’affaires   428,4   423,0   430,1   451,6   1 733,1
Charges d’exploitation   (106,9)   (113,0)   (110,2)   (128,4)   (458,5)
EBITDA   321,5   310,0   319,9   323,2   1 274,6
                     
Dotations aux amortissements   (115,2)   (114,3)   (112,0)   (124,9)   (466,4)
Résultat opérationnel   206,3   195,7   207,9   198,3   808,2
                     
Résultat net part du groupe   149,4   142,7   154,6   171,0   617,7

Utilisation des répéteurs à la fin de la période

                     
Équivalent à 36 MHz   T4 2010   T1 2011   T2 2011   T3 2011   T4 2011
                     
ASTRA : utilisés   288   291   295   297   319
ASTRA : disponibles   317   317   317   317   372
ASTRA : taux d’utilisation en %   90,9 %   91,8 %   93,1 %   93,7 %   85,8 %
                     
World Skies North America : utilisés   324   320   320   322   350
World Skies North America : disponibles   430   430   430   430   440
World Skies North America : taux d’utilisation en %   75,3 %   74,4 %   74,4 %   74,9 %   79,5 %
                     
World Skies International : utilisés   378   384   393   393   399
World Skies International : disponibles   502   502   502   503   503
World Skies International : taux d’utilisation en %   75,3 %   76,5 %   78,3 %   78,1 %   79,3 %
                     
GROUPE : utilisés   990   995   1,008   1,012   1,068
GROUPE : disponibles   1,249   1,249   1,249   1,250   1,315
GROUPE : taux d’utilisation en %   79,3 %   79,7 %   80,7 %   81,0 %   81,2 %

Taux de change du dollar

                 
1 EUR =   Taux moyen 2011   Taux de clôture 2011   Taux moyen 2010   Taux de clôture 2010
dollar des Etats-Unis   1,4035   1,2939   1,3294   1,3362

Chiffre d’affaires

                 
En millions d’euros   2011   2010   Variation   %
Chiffre d’affaires   1 733,1   1 735,7   -2,6   -0,1

Le chiffre d’affaires est resté stable, principalement en raison de l’évolution défavorable du dollar face à l’euro, qui a compensé la croissance sous-jacente de l’activité. En données récurrentes, le chiffre d’affaires a augmenté de 2,8 % (46,5 millions d’euros), grâce à l’évolution favorable des infrastructures comme des services.

A la croissance du chiffre d’affaires dans le segment des infrastructures s’est ajouté l’impact, sur l’exercice entier, de la consolidation intégrale de Ciel. Cette croissance a été partiellement compensée par l’impact des défaillances des circuits des panneaux solaires sur les satellites AMC-15 et AMC-16.

La croissance des services était essentiellement imputable au développement soutenu de la plate-forme de programmes haute définition HD+ en Allemagne.

For chart, please see www.ses.com

EBITDA

                 
En millions d’euros   2011   2010   Variation   %
Charges d’exploitation   (458,5)   (439,3)   -19,2   -4,4
EBITDA   1 274,6   1 296,4   -21,8   -1,7
                 
Marge d’EBITDA (%)   73,5 %   74,7 %   -1,2   --

La hausse des charges d’exploitation tient essentiellement à plusieurs éléments non récurrents, le plus important étant la charge de 14,8 millions d’euros liée à la réorganisation interne du groupe. Retraitée de ces éléments et malgré la légère réorientation du mix des produits en faveur des services, la base de coûts de la société n’a que faiblement augmenté.

L’EBITDA récurrent a progressé de 3,1 %, passant de 1 255,9 millions d’euros à 1 294,5 millions d’euros. La marge récurrente a augmenté à 74,6 %. La marge d’EBITDA publiée a diminué de 74,7 % à 73,5 % sous l’effet dilutif des éléments susmentionnés.

For chart, please see www.ses.com

                 
En millions d’euros   Infrastructures   Services   Elimination / Autres opérations1   Total
Chiffre d’affaires   1 527,1   350,1   (144,1)   1 733,1
EBITDA   1 256,1   51,8   (33,3)   1 274,6
                 
Marge d’EBITDA en 2011 (%)   82,3 %   14,8 %   --   73,5 %
Marge d’EBITDA en 2010 (%)   83,0 %   15,7 %   --   74,7 %

1 L’élimination du revenu fait référence à la capacité de contre-charge et d’autres services, l’impact sur l’EBITDA à des dépenses d’entreprise non allouées

Résultat opérationnel

                 
En millions d’euros   2011   2010   Variation   %
Dotations aux amortissements sur actifs corporels   (431,7)   (464,4)   +32,7   +7,0
Dotations aux amortissements sur actifs incorporels   (34,7)   (34,6)   -0,1   -0,3
Résultat opérationnel   808,2   797,4   +10,8   +1,4

La diminution des dotations aux amortissements sur actifs corporels au titre de l’exercice a résulté principalement du fléchissement relatif du dollar en 2011 (le taux de conversion moyen en 2011 était de 1,4035 contre 1,3294 en 2010). La flotte amortissable a diminué sur l’exercice, en raison de l’expiration de la durée d’amortissement de plusieurs satellites (AMC-1, AMC-2, ASTRA 1F et NSS-806), compensant largement l’impact de l’entrée en service de nouveaux satellites au second semestre 2011. De plus, en 2010, les dotations aux amortissements sur actifs corporels comprenaient les ajustements, pour un montant total de 13,1 millions d’euros, de la valeur comptable des satellites AMC-4 et AMC-16.

Le résultat opérationnel de 808,2 millions d’euros a augmenté de 10,8 millions d’euros, ou de 1,4 %, par rapport à l’année précédente.

Résultat des activités poursuivies avant impôt

                 
En millions d’euros   2011   2010   Variation   %
Charges nettes d’intérêt   (220,9)   (237,5)   +16,6   +7,0
Intérêts capitalisés   57,6   58,6   -1,0   -1,7
Résultat des opérations de change   9,6   (17,0)   +26,6   --
Ajustement de valeur sur actifs financiers   (4,8)   --   -4,8   --
Résultat financier   (158,5)   (195,9)   +37,4   +19,1
                 
Résultat des activités poursuivies avant impôt   649,7   601,5   +48,2   +8,0

Les charges financières de l’exercice ont nettement diminué, sous l’effet de la baisse des charges nettes d’intérêt et de l’impact favorable du résultat des opérations de change. Alors que les niveaux moyens d’endettement net et les charges d’intérêt moyennes pondérées de 2011 étaient similaires à 2010, la baisse des charges nettes d’intérêt reflète la réduction des coûts d’emprunt indirects – commissions d’engagement et amortissement des frais d’origination des prêts – consécutive à la renégociation de certaines lignes de crédit en 2010. Après la charge constatée en 2010, SES enregistre un gain de change net en 2011.

Sous l’effet de la hausse du résultat opérationnel et du net repli des charges financières, le résultat des activités poursuivies avant impôt de SES a augmenté de 8,0 %, passant de 601,5 millions d’euros à 649,7 millions d’euros.

Résultat net part du groupe

                 
En millions d’euros   2011   2010   Variation   %
                 
Impôt sur les sociétés   (16,0)   (73,9)   +57,9   +78,3
Quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence   (8,4)   (3,8)   - 4,6   -121,1
Perte après impôt des activités abandonnées   (7,3)   (36,3)   +29,0   +79,9
Intérêts minoritaires   (0,3)   (0,2)   -0,1   -50,0
Résultat net part du groupe   617,7   487,3   +130,4   +26,8

SES a enregistré une nette diminution de l’impôt sur les sociétés en 2011, sous l’effet de deux facteurs. Premièrement, le développement de la flotte ASTRA par le biais des satellites ASTRA 2E, ASTRA 2F, ASTRA 2G et ASTRA 5B a généré d’importants crédits d’impôt au titre des investissements réalisés, réduisant d’autant la charge fiscale de l’exercice. Deuxièmement, certains changements d’estimations comptables ont été effectués dans le calcul des impôts différés passifs liés à l’impact de la réorganisation de SES sur les processus du groupe. Ceci a résulté dans une reprise de provisions pour impôts différés. Sous l’effet conjugué des crédits d’impôt pour investissement et des ajustements de provisions pour impôts différés, la charge fiscale a diminué en 2011.

L’augmentation de la quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence reflète l’accroissement des activités d’O3b Networks et de la participation dans le capital de cette société, ainsi que la comptabilisation, depuis le 1er mars 2011, de la participation restante de 24,9 % du groupe dans le capital de ND SatCom, en sociétés mises en équivalence.

Après les 36,3 millions d’euros de charges constatées au titre des activités abandonnées en 2010, l’impact enregistré à ce titre au premier trimestre 2011 était moins élevé. La transaction portant sur la cession de 75,1 % de la participation du groupe dans ND SatCom a été finalisée le 28 février 2011.

Le résultat net part du groupe a augmenté de 26,8 % sur l’année grâce à la baisse significative des charges financières, de la charge fiscale et des charges au titre des activités abandonnées, qui se sont ajoutés à l’évolution favorable du résultat opérationnel du groupe.

Le résultat net part du groupe s’inscrit à 617,7 millions d’euros, soit un bénéfice par action de catégorie A de 1,56 euro, se répartissant comme suit : 1,58 euro au titre des activités poursuivies et -0,02 euro au titre des activités abandonnées.

Cash-flow

                 
En millions d’euros   2011   2010   Variation   %
Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles   1 079,9   1 122,4   -42,5   -3,8
Activités d’investissement   (850,3)   (854,0)   +3,7   +0,4

Les flux de trésorerie nets provenant des activités opérationnelles s’élevaient à 1 079,9 millions d’euros, en baisse de 42,5 millions d’euros par rapport à 2010,et incluent les mouvements des fonds de roulement. Les activités d’investissement liées aux sept satellites actuellement en cours de construction continuent d’absorber plus des trois quarts des flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles.

Endettement net

                 
En millions d’euros   2011   2010   Variation   %
Trésorerie et équivalents de trésorerie 1   (218,0)   (323,7)   +105,7   +32,7
Emprunts obligataires et dettes envers les établissements de crédit   4 196,6   4 084,5   +112,1   +2,7
Endettement net   3 978,6   3 760,8   +217,8   +5,8
                 
Endettement net / EBITDA   3,12   2,91   +0,21   +7,2

1 Les chiffres de 2010 comprennent un solde de trésorerie de 2,7 millions d’euros au titre des activités abandonnées.

L’endettement net à la clôture était de 3 978,6 millions d’euros, en progression de 5,8 % par rapport à la clôture de l’exercice 2010. Cette augmentation s’explique par le niveau élevé des activités d’investissement. Le ratio d’endettement net sur EBITDA a augmenté à 3,12 à la clôture de l’exercice.

COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ

Exercice clos au 31 décembre

         
En millions d’euros   2011   2010
         
Activités poursuivies        
Chiffre d’affaires   1 733,1   1 735,7
         
Coût des ventes   (135,2)   (129,5)
Frais de personnel   (173,5)   (179,8)
Autres charges d’exploitation   (149,8)   (130,0)
Charges d’exploitation   (458,5)   (439,3)
         
EBITDA1   1 274,6   1 296,4
         
Dotations aux amortissements sur actifs corporels   (431,7)   (464,4)
Dotations aux amortissements sur actifs incorporels   (34,7)   (34,6)
Résultat opérationnel   808,2   797,4
         
Produits financiers   14,9   5,6
Frais financiers   (173,4)   (201,5)
Résultat financier   (158,5)   (195,9)
         
Résultat avant impôt   649,7   601,5
         
Impôt sur les sociétés   (16,0)   (73,9)
Résultat après impôt   633,7   527,6
         
Quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence   (8,4)   (3,8)
Résultat des activités poursuivies   625,3   523,8
         
Activités abandonnées        
Perte après impôt des activités abandonnées   (7,3)   (36,3)
         
Résultat net de l’exercice   618,0   487,5
         
Dont :        
Part du groupe   617,7   487,3
Intérêts minoritaires   0,3   0,2
    618,0   487,5
         
Bénéfice par action (en euro)2        
Actions de catégorie A   1,56   1,24
Actions de catégorie B   0,62   0,50
         
Bénéfice par action au titre des activités poursuivies (en euro)        
Actions de catégorie A   1,58   1,33
Actions de catégorie B   0,63   0,53

1 Earnings before interest, tax, depreciation and amortisation (excédent brut d’exploitation avant frais financiers, impôt et amortissements)

2 Le bénéfice par action est calculé en divisant le résultat net part du groupe de l’exercice par le nombre moyen pondéré d'actions en circulation au cours de l’exercice, ajusté en fonction des droits économiques de chaque catégorie d'actions. Le bénéfice par action après dilution ne diffère pas significativement du bénéfice par action avant dilution.

ETAT CONSOLIDE DE LA POSITION FINANCIERE

Au 31 décembre

         

En millions d’euros

 

2011

 

2010

         
Actifs non courants        
Immobilisations corporelles   3 708,9   3 093,2
Acomptes versés sur immobilisations corporelles en cours   1 300,4   1 311,6
Total immobilisations corporelles   5 009,3   4 404,8
         
Immobilisations incorporelles   2 913,4   2 866,0
Participations dans les entreprises associées   150,4   128,2
Autres actifs financiers   48,0   25,1
Instruments financiers dérivés   3,3  
Actifs d’impôt différé   60,5   32,0
Total actifs non courants   8 184,9   7 456,1
         
Actifs courants        
Stocks   9,3   9,2
Créances clients et autres créances   428,1   277,0
Charges constatées d’avance   29,5   35,0
Instruments financiers dérivés     2,5
Trésorerie et équivalents de trésorerie   218,0   321,0
Total actifs courants   684,9   644,7
         
Actifs détenus en vue de la vente     127,7
         
Total des actifs   8 869,8   8 228,5
         
Capitaux propres        
Capitaux propres part du groupe   2 534,2   2 093,0
Intérêts minoritaires   83,1   35,5
Total des capitaux propres   2 617,3   2 128,5
         
Passifs non courants        
Emprunts obligataires et dettes envers les établissements de crédit   3 579,8   2 995,9
Provisions et produits constatés d’avance   271,7   298,0
Instruments financiers dérivés   1,3   14,1
Impôts différés passifs   694,0   737,6
Autres passifs à long terme   18,2   36,2
Total passifs non courants   4 565,0   4 081,8
         
Passifs courants        
Emprunts obligataires et dettes envers les établissements de crédit   616,8   1 088,6
Dettes fournisseurs et autres dettes   444,5   348,9
Instruments financiers dérivés   56,9  
Impôts différés passifs   201,3   162,4
Produits constatés et perçus d’avance   368,0   320,6
Total passifs courants   1 687,5   1 920,5
         
Passifs directement liés aux actifs détenus en vue de la vente     97,7
         
Total des passifs   6 252,5   6 100,0
         
Total passifs et capitaux propres   8 869,8   8 228,5

ETAT CONSOLIDE DES FLUX DE TRESORERIE1

Exercice clos au 31 décembre

         

En millions d’euros

  2011  

2010

Résultat des activités poursuivies avant impôt   641,3   597,7
Pertes des activités abandonnées avant impôt   (2,6)   (62,1)
Résultat avant impôt – Total   638,7   535,6
         
Impôts versés au cours de l’exercice   (64,0)   (131,5)
Frais financiers   126,2   121,1
Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles et incorporelles   470,3   522,0
Amortissement des produits constatés et reçus d’avance   (39,0)   (47,8)
Perte d’amortissement comptabilisée sur variation de la juste valeur moins les frais de vente     30,8
Amortissement des créances Sea Launch     (3,9)
Autres éléments non monétaires du compte de résultat consolidé   20,5   28,5
Résultat d’exploitation consolidé avant variation du BFR   1 152,7   1 054,8
         
Variation des actifs et passifs d’exploitation        
Variation des stocks   (2,6)   (2,6)
Variation des créances clients et autres créances   (94,6)   9,8
Variation des charges constatées d’avance   9,7   (8,9)
Variation des dettes fournisseurs et autres dettes   6,0   21,0
Variation des acomptes reçus sur commandes   (43,5)   0,5
Variation des produits constatés et reçus d’avance   52,2   47,8
Flux de trésorerie nets générés par les activités opérationnelles   (72,8)   67,6
         
Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles   1 079,9   1 122,4
         
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement        
Cession / (acquisition) nette d’immobilisations incorporelles   (3,0)   2,1
Acquisition d’immobilisations corporelles   (834,5)   (746,1)
Cession d’immobilisations corporelles   6,4   4,2
Acquisition d’intérêts minoritaires     (27,0)
Cession d’une participation majoritaire dans ND Satcom, nette de la trésorerie cédée   (9,3)  
Investissements dans les mises en équivalence   (7,3)   (0,7)
Produits réalisés sur le règlement de la couverture de l’exposition nette d’investissement     (74,2)
Autres activités d’investissement   (2,6)   (12,3)
Flux de trésorerie nets absorbés par les activités d’investissement   (850,3)   (854,0)
         
Flux de trésorerie liés aux activités de financement        
Produits des dettes envers les établissements de crédit   926,9   810,6
Remboursement des dettes   (847,8)   (651,1)
Dividendes versés sur actions ordinaires, déduction faite des dividendes perçus   (317,0)   (287,5)
Intérêts d’emprunt   (178,1)   (160,9)
Produit net de cession d’actions propres   29,9   42,7
Financements provenant des intérêts minoritaires   58,9  
Flux de trésorerie nets absorbés par les activités de financement   (327,2)   (246,2)
         
Effets des variations de change   (8,1)   14,9
         
Variation nette de la trésorerie   (105,7)   37,1
Trésorerie nette en début d’exercice   323,7   286,6
Trésorerie nette en fin d’exercice   218,0   323,7

1 La présentation des flux de trésorerie du groupe a été modifiée pour faire ressortir l’impact des charges liées au service de la dette. Ces charges étaient auparavant ventilées entre activités opérationnelles, activités d’investissement et activités de financement, selon la nature de l’activité financée. La direction estime qu’il est préférable de regrouper ces charges dans les activités de financement, une méthode couramment utilisée par d’autres grandes sociétés cotées opérant dans le même secteur d’activité que le groupe.

Le reclassement des flux de trésorerie de la période précédente a entraîné le transfert de 15,3 millions d’euros et de 58,4 millions d’euros de charges, respectivement au titre des activités opérationnelles et des activités d’investissement, et la constatation du montant total de 73,7 millions d’euros dans les charges liées aux activités de financement.

VENTILATION DU RESULTAT OPERATIONNEL PAR DIVISION

Exercice clos au 31 décembre

                     
            SES S.A.        
Au 31 décembre 2011       SES   et autres        
    SES ASTRA   WORLD SKIES   participations   Eliminations   Total
En millions d’euros                    
Résultat par division                    
Chiffre d’affaires                    
avec des tiers   977,7   755,4       1 733,1
avec les autres divisions1   13,1   1,3     (14,4)  
                     
Charges d’exploitation   (228,9)   (211,3)   (32,7)   14,4   (458,5)
EBITDA2   761,9   545,4   (32,7)     1 274,6
                     
Dotations aux amortissements sur actifs corporels   (182,5)   (246,9)   (2,3)     (431,7)
Dotations aux amortissements sur actifs incorporels   (31,9)   (2,8)       (34,7)
Résultat d’exploitation   547,5   295,7   (35,0)     808,2
                     
            SES S.A.        
Au 31 décembre 2010       SES   et autres        
    SES ASTRA   WORLD SKIES   participations   Eliminations   Total
En millions d’euros                    
Résultat par division                    
Chiffre d’affaires                    
avec les tiers   953,7   782,0       1 735,7
avec les autres divisions1   11,3   2,3     (13,6)  
                     
Charges d’exploitation   (224,1)   (191,9)   (36,9)   13,6   (439,3)
EBITDA2   740,9   592,4   (36,9)     1 296,4
                     
Dotations aux amortissements sur actifs corporels   (171,2)   (292,9)   (0,3)     (464,4)
Dotations aux amortissements sur actifs incorporels   (31,6)   (3,0)       (34,6)
Résultat d’exploitation   538,1   296,5   (37,2)     797,4

1 Le groupe comptabilise les cessions et transferts intragroupe sur la base des prix de marché courants pratiqués avec les tiers

2 Earnings before interest, tax, depreciation and amortisation (excédent brut d’exploitation avant frais financiers, impôt et amortissements)

Des informations complémentaires sont disponibles sur notre site : www.ses.com

Seule la version anglaise de ce communiqué fait foi.

     

TELECONFERENCES

 

Une téléconférence destinée à la presse aura lieu à 11h00 CET aujourd’hui, 17 février 2012. Les journalistes sont invités à composer les numéros suivants cinq minutes avant le début de la téléconférence.

 
Belgique   +32 (0)2 620 0137
France +33 (0)1 70 48 01 63
Allemagne +49 (0)69 3807 89637
Luxembourg +352 2088 1429
Royaume-Uni +44 (0)20 3106 7162
 
Code de conférence :

7659646

 

Une téléconférence destinée aux investisseurs et aux analystes aura lieu à 14h00 CET aujourd’hui, 17 février 2012. Pour y participer, veuillez composer les numéros suivants cinq minutes avant.

 
Belgique +32 (0)2 620 0138
France +33 (0)1 70 99 43 01
Allemagne +49 (0)89 1214 00699
Luxembourg +352 342 080 8654
Royaume-Uni +44 (0)20 7136 2056
Etats-Unis +1 212 444 0412
 
Code de conférence : 5532543
 

La présentation qui servira de support à la téléconférence pourra être téléchargée à partir de la rubrique « Investor Relations » de notre site internet www.ses.com

Un enregistrement sera disponible pendant une semaine sur notre site, à l’adresse : www.ses.com

This presentation does not, in any jurisdiction, and in particular not in the U.S., constitute or form part of, and should not be construed as, any offer for sale of, or solicitation of any offer to buy, or any investment advice in connection with, any securities of SES nor should it or any part of it form the basis of, or be relied on in connection with, any contract or commitment whatsoever.

No representation or warranty, express or implied, is or will be made by SES, its directors, officers or advisors or any other person as to the accuracy, completeness or fairness of the information or opinions contained in this presentation, and any reliance you place on them will be at your sole risk. Without prejudice to the foregoing, none of SES or its directors, officers or advisors accept any liability whatsoever for any loss however arising, directly or indirectly, from use of this presentation or its contents or otherwise arising in connection therewith.

This presentation includes “forward-looking statements”. All statements other than statements of historical fact included in this presentation, including, without limitation, those regarding SES’ financial position, business strategy, plans and objectives of management for future operations (including development plans and objectives relating to SES products and services) are forward-looking statements. Such forward-looking statements involve known and unknown risks, uncertainties and other important factors that could cause the actual results, performance or achievements of SES to be materially different from future results, performance or achievements expressed or implied by such forward-looking statements. Such forward-looking statements are based on numerous assumptions regarding SES and its subsidiaries and affiliates, present and future business strategies and the environment in which SES will operate in the future and such assumptions may or may not prove to be correct. These forward-looking statements speak only as at the date of this presentation. Forward-looking statements contained in this presentation regarding past trends or activities should not be taken as a representation that such trends or activities will continue in the future. SES and its directors, officers and advisors do not undertake any obligation to update or revise any forward-looking statements, whether as a result of new information, future events or otherwise.



© Business Wire

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis avec les boutons ci-dessous.

Twitter Facebook Linkedin email

Soyez le premier à réagir à cet article

Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.

wHDj2d6zvk6vFY_pabiJqRS-BZIzZ_4hzwiu2CYn3shtX-jsMN2GBFiC_malRMi5

Comparatif des courtiers en ligne